Pratique

Pêle-mêle et au fur et à mesure de nos découvertes :

Routes:

Il faut être prêt à avaler les kilomètres à une moyenne désastreuse en Amérique du sud et centrale. Sans parfois moyen de le savoir à l'avance, même avec plusieurs sources cartographiques, on passe de l'autoroute à la française à la piste en tôle ondulée et poussiéreuse à négocier en première... car en plus tapissée de nids d'autruches.
Les routes sont donc bien plus vicieuses qu'en France, y compris aux US et Canada.
De nombreux animaux mal éduqués traversent la route sans regarder au préalable, ce qui rend la conduite de nuit très déconseillée.


Mécanique:

Cela pourra paraître jusqu'au-boutiste pour certains mais :
- Outre les vérifications d'usage, nettoyer souvent le filtre à air et le changer régulièrement, ce qui nécessite d'en emporter quelques uns.
- Partir avec des freins neufs (disques et plaquettes) et ne pas taper dedans quitte à descendre certains cols en première (encore) pour avoir le frein moteur suffisant.
- Les moteurs diesels européens ne sont pas programmés pour les altitudes supérieures à 2500 m, donc ne pas forcer sur le moteur dans les montées sous peine d'apparition de codes défauts liés à l'alimentation en air (pression turbo).
- Pneus 4x4 plus que recommandés, à la fois pour leur solidité contre les pierres, leur longévité et leur grip en côte! Pas une crevaison en 60 000kms, donc une roue de secours aura même été de trop pour nous!
- Jusqu'à présent nous avons toujours compensé le manque de garde au sol en choisissant bien notre trajectoire et parfois en aménageant un peu le terrain. Pour nous, ni un 4x4 ni un véhicule en propulsion ne s'est avéré nécessaire, même pour le sud Lipez qui heureusement était sec (2 montées hyper raides nous ont obligés à charger l'avant à bloc). Par contre il est inutile de vouloir défier la boue sans au minimum un différentiel à glissement limité.

Pour éviter les problèmes, prendre son temps en toutes circonstances, faire chauffer le matin, laisser tourner un peu avant de couper, et éviter les petites surchauffes à répétition quitte à mettre le chauffage à fond vitres ouvertes par 40°C dehors, même si cela pousse le genre féminin dans ses derniers retranchements! La conviction arrive cependant très vite quand on constate que les véhicules qui nous ont doublés finissent parfois arrêtés moteurs fumants.
Un coup d’œil sous le capot quasi quotidien permet aussi de déceler un éventuel problème avant qu'il ne soit trop tard (débranchement de durites avec les vibrations).

Une autre fragilité dans ces contrées est le pare-brise, surtout sur les pistes en gravier cailloux terre.
Ne pas hésiter à s'arrêter en serrant bien à droite lorsqu'on croise un véhicule, surtout un camion.
Ne pas hésiter à bien freiner quand on se fait doubler. En appuyant à la main sur le pare-brise, on peut espérer limiter la casse en cas d'impact.
En cas d'impact sans fissure, mettre une pastille de scotch côté extérieur afin de ne pas salir le fond de l'impact et faciliter la réparation à la résine dès que possible.
Ces réflexes épargneront aussi le ou les radiateurs de refroidissement, sauf s'ils sont protégés par des grilles fines.



Gazole (appelé "DIESEL" alors que l'essence s'appelle GASOLINA):

Nos moteurs diesels de moins de 10 ans sont conçus pour carburer avec une très faible teneur en soufre (moins de 5 ppm), et le gazole sud-américain posait problème il y a encore 3 ou 4 ans avec des taux pouvant aller jusqu'à 2500 ppm.
Aujourd'hui les taux ont énormément diminué, et certains parcourent le continent avec des FAP sans plus de problèmes qu'en Europe, ce qui veut dire qu'il y a quand même des problèmes...
Un moteur aux normes Euro 4 (sans FAP) ou moins restera toujours plus fiable que les Euro 5 ou Euro 6.
Le diesel est moins utilisé que l'essence, donc les cuves des stations peuvent contenir de l'eau de condensation et des impuretés.
Il faut donc viser les plus grosses stations, celles dont le débit est important.

De plus, nous avons toujours décanté et filtré le carburant à l'entrée du réservoir avec un entonnoir spécifique (MR FUNNEL gros modèle à 120€), ce qui nécessitait en Amsud de remplir au bidon car les employés refusaient de faire le plein via l'entonnoir (pas de self-service en Amsud). C'est plus contraignant qu'un pré-filtre mais on voit ce que l'on met dans le réservoir.
Nous aurions pu nous épargner cette peine tant la qualité est satisfaisante partout. Mais il suffit d'une fois...

Un peu d'additif ne fait pas de mal non plus. Le Bardhal Chameau diesel+ est le seul avec une concentration de 1 litre pour 2000 litres de carburant.

- Uruguay : qualité Europe environ 5 ppm de soufre. Prix 1,20€/L

- Argentine : nous avons toujours trouvé de l'Euro 10 (moins de 10 ppm). Prix environ 1€/L. L'Argentine vient de passer à l'Euro 5 (moins de 5 ppm)

- Chili : même gazole partout, moins de 10 ppm (vérifié car on nous a présenté une analyse de livraison à 7 ppm). Prix environ 0,70€/L

- Bolivie : pas moyen de connaître le taux de soufre sauf que par expériences de plusieurs utilisateurs il faut absolument privilégier les stations d'Etat YPFB (on en trouve partout) avec débits importants pour éviter la présence d'eau.
Le prix est de 3,72 bols pour les locaux, 8,88 avec facture pour les étrangers. Sans facture, on peut négocier, en général à 5 ou 6 bols par litre (0,82€)

Pérou : il n'y a que du diesel DB5. Diesel à 5% de biodiesel et 95% de diesel DB2 à 50 ppm.
L'unité de volume est le gallon américain (3,785 L) et le prix d'environ 10,5 soles/gallon (0,77€/L)

Equateur : 1,03 US dollar le gallon, soit 0,25€ le litre de diesel en janvier 2017.
Attention, à partir de 50 kms de la frontière colombienne les étrangers ne peuvent plus acheter de carburant à ce tarif.

Colombie : environ 0,6 € le litre

Amérique centrale : entre 0,6 et 0.9 € le litre

Etat-Unis : entre 0,6 et 0.8 € le litre (2.5$ le gallon). Soufre inférieur à 15 ppm

Canada : de 100 à 130 cents canadiens le litre, soit entre 0,6 et 0,95 €. Indication "low sulphur"



Navigation :

Que voulons-nous?
Un moyen de positionnement sur une carte, le tout pour moins cher que gratuit si possible.
3 moyens de navigation existent pour ce que nous voulons faire:
- le PC (compliqué)
- le GPS dédié (Garmin par exemple) avec sa cartographie (cher et peu convivial à l'usage)
- le smartphone (simple, gratuit si on a déjà l'appreil, fiable, portable) doté d'un GPS interne

Nous partons donc sans hésiter sur la 3ème solution, et là 2 applications sortent du lot chez les voyageurs : MAPS.ME et OSMAnd
Les cartes utilisées pour ces appli sont les mêmes mais sont exploitées différemment.
Elles comportent en outre beaucoup d'infos fort utiles (stations carburant, supermarchés, etc...)

Ces 2 applications sont gratuites et fonctionnent très bien, avec une préférence pour OSMAnd qui propose plus d'informations et dont les dates de mises à jour des cartes sont connues.

Nous partons donc avec 2 smartphones et une tablette sous Android avec OSMAnd, ainsi que quelques cartes papier pour avoir des vues d'ensemble (grande carte de l'Amérique du sud et le fameux Atlas de Rutas 2016 déniché à Buenos Aires, rien pour l'Amérique du nord mais l'atlas Michelin pour US/Canada qu'on nous prêtera plus tard est très utile).

- les cartes pour MAPS.ME se téléchargent depuis l'application elle-même.

- les cartes pour OSMAnd également mais le volume est très limité sauf à payer, ce qui est contournable en téléchargeant les cartes compressées à l'aide d'un PC, puis de les transférer sur le smartphone ou la tablette.

Un petit tuto:

- Installer OSMAnd (dont voici l'icone) depuis le smartphone avec PlayStore:

- Si vous voulez stocker un volume de cartes important (monde entier dispo), il faudra les mettre sur une cartes SD d'extension et pour cela il faut d'abord spécifier à l'application où aller les chercher: ouvrir l'application et dans les Paramètres/Paramètres généraux/Dossier de stockage, choisir "Stockage externe 1" ou 2 en vérifiant une fois validé que le chemin est bien:
storage/extSdCard/Android/data/net.osmand/files

- Redémarrez l'application et dans "Gérer les données hors-ligne", téléchargez le pack de langue pour le guidage routier. Refermez l'application une fois le téléchargement effectué.

- Avec un PC, allez à la page http://download.osmand.net/list.php
et choisissez de télécharger les cartes qui vous intéressent en cliquant dessus. Elles sont super détaillées et précises.
En double-cliquant sur ces fichiers téléchargés (.zip), vous allez les décompresser et obtenir des fichiers dont l'extension sera _2.obf
Vous renommer ces fichiers en supprimant _2 (important)
Exemple: renommer Anguilla_centralamerica_2.obf en Anguilla_centralamerica.obf

N'oubliez pas de télécharger le fond de carte du monde : World_basemap_2.obf.zip (qu'il faudra renommer en World_basemap.obf)

- Connectez le smartphone ou la tablette au PC et copiez les cartes dans :
Card/Android/data/net.osmand/files  (ne pas créer de sous-dossiers par pays et copier directement toutes les cartes dans le dossier files)

- En dé-zoomant la carte sur l'écran du smartphone à l'échelle d'un continent, vous verrez vos cartes détaillées disponibles qui seront en vert.

- Jouez ensuite avec l'application qui propose une multitude de réglages et de choix quant aux informations à afficher sur la carte (commerces, tourisme, transports publics avec même les arrêts de bus, parkings, etc...)

Une petite appli supplémentaire qui peut rendre service et que j'ouvre toujours avant de lancer l'appli de navigation : GPS status
Elle permet d'accélérer et de stabiliser l'acquisition GPS et donne tout simplement et en permanence la position en coordonnées GPS, la vitesse ET l'altitude (pratique si urgence de transmettre sa position, gérer une adaptation à l'altitude).





Un autre avantage du smartphone par rapport au PC est qu'il sert également en rando puisque presque toutes les traces y sont indiquées!


Pour les facilités à l'étranger (bivouacs, eau, wifi, laveries, etc...), l'application ioverlander est géniale et absolument incontournable. Il faudra prévoir dès qu'on a du wifi de "naviguer" à l'écran et de zoomer sur les zones prévues pour que les données de carte et de spots s'inscrivent dans la mémoire tampon de l'application (il semble que ce soit 1 mois).

Ceci bien sûr afin de pouvoir profiter de l'application en "hors-ligne".





Devises :

D'une façon générale il faut faire attention lors de l'utilisation de la CB. La Visa passe partout contrairement à la Mastercard.
Pour un paiement par CB, il faut régulièrement plusieurs tentatives avant la réussite (jusqu'à 7 avant que le paiement fonctionne). S'assurer alors des annulations pour les tentatives ratées, comme du montant prélevé. Ne JAMAIS laisser un commerçant partir avec la carte.
Privilégier avant de partir les formules type "jazz" de la Société Générale par exemple.
Un taux de change correct se trouve sous les 5%.
Télécharger une appli de conversion des monnaies (XE currency par exemple) qui indique le taux de commission qu'on vous réclamera (car on vous annonce tant d'euros contre tant de pesos). 

- Uruguay: peso stable, on peut payer en euros (billets de 50 uniquement et rendu en pesos).
Coût de la vie assez élevé. Payer avec une CB étrangère coûte souvent moins cher car on ne paye pas les taxes.

- Argentine : le peso est dit instable, le pays est donc friand de devises fortes dont l'euro, donc taux de change très avantageux dans certains cambios de Buenos Aires. Dans les autres pays il n'y aura par contre plus moyen de changer les pesos argentins en monnaie locale sauf à des commissions de 30%!
Les DAB sont soit souvent à sec, soit accessibles avec une énorme file d'attente, et proposent des taux de change aléatoires. Mieux vaut privilégier un gros change d'euros en pesos à Buenos Aires pour les petites dépenses courantes du ou des mois à venir, d'autant que les paiements en CB fonctionnent presque partout.
Coût de la vie très élevé, mais les argentins vivent au jour le jour. Nous devrions les imiter davantage!

- Chili : peso stable, vie chère et les chiliens aiment beaucoup l'argent... Attention aux arnaques à la CB. Toujours taper son code en ayant vérifié le montant...Attention aussi au double voire au triple paiement car souvent plusieurs tentatives sont nécessaires et on finit par payer en espèces...Vérifier les annulations!

- Bolivie : on mange facilement pour 1,5€ par personne, la main d'oeuvre ne coûte pas grand chose...
Se méfier lors d'un retrait ou d'un paiement par CB (nombreuses arnaques)

- Pérou : idem les prix sont bas sauf dans les supermarchés et pour les touristes, mieux vaut manger dehors parfois pour 5 soles le menu (1,40€). Précautions idem pour la CB.

- Equateur : la monnaie est le dollar US, les prix sont assez élevés mais on peut trouver à manger dans de petites échoppes pour 2 dollars. Paiement et retraits faciles avec la VISA. On sent bien que les arnaques sont restées au Pérou. Le pays est vraiment cool, les gens hyper sympas.

- Colombie : changer des euros coûte cher, la commission frôle souvent les 10%.
Quant aux DAB, on ne gagne pas à tous les coups (privilégier les Banco Columbia).
Mieux vaut donc payer avec la CB lorsque c'est possible.


Santé:

RAS, nous mangions local et buvions l'eau du robinet après l'avoir traitée au Micropur liquide et nous être assurés qu'elle était potable pour les locaux (nous n'avons pas les mêmes résistances intestinales que les locaux!).
Aux US et Canada, l'eau du robinet est potable partout.

Altitude: les premières escapades à plus de 3500m dans les environs de San Pedro de Atacama se sont faites sentir (maux de tête, essoufflements) et se traitent vraiment très bien en mâchant des feuilles de coca que l'on achète à l'épicerie du coin (plus efficace que le médicament Diamox).
L'acclimatation se fait en 2 ou 3 jours et ensuite plus de soucis pour nous jusqu'à 4900m l'altitude max dans le sud Lipez en Bolivie.


Shipping:

Nous ne parlons que des shippings en container, n'ayant pas encore vécu les shippings en RoRo.
D'une façon générale ce sont toujours des moments désagréables à passer.
Entre le trust outrancier de certains transitaires obligatoires (Carthagène avec Enlace Caribe), les pots de vin à verser à toute une chaîne d'intervenants obligatoires (Buenos Aires), les incohérences des douanes de tous les pays, les retards multiples, les problèmes informatiques, il faut être patient et en forme!

C'est avec les douanes que nous avons eues à chaque fois des péripéties:
- formalités bâclées au départ de France, ce qui nous a causé des problèmes au retour 1 an plus tard.
- formalités ubuesques et changeantes en Colombie et Panama... tant que les douanes ne sont tout simplement pas fermées pour causes de carnaval, grève, football, intempéries etc...
- formalités différentes en France selon que l'on se trouve à Marseille ou au Havre, selon qu'elles sont réalisées par un intermédiaire ou pas...

A chaque fois nous aurions pu gagner beaucoup de temps en ne confiant la manœuvre des douanes qu'à nous-mêmes, car il existe toujours un service s'occupant des particuliers.

Plus de détails sont donnés dans les articles concernés.

Un détail mais d'importance, comment gérer les manœuvres d'entrés/sortie du véhicule dans le container?
On vous dira à chaque fois que vous ne pouvez pas manœuvrer vous-mêmes pour des questions de sécurité/assurances. On vous enjoint alors à laisser votre véhicule sur un parking, et les clés au bureau!
L'histoire montre que dans plus de 50% des cas, le véhicule est soit visité/délesté de quelques biens, soit amoché.
Une solution qui a fonctionné pour nous : prétexter au dernier moment (celui de donner les clés), que personne à part vous ne pourra démarrer/couper le véhicule à cause d'un système complexe de coupe-circuits à mettre en oeuvre.


Assurances :

Assurance santé :
IMA (Inter Mutuelles Assistance) à partir du moment où on a une assurance pour autre chose dans l'une des mutuelles qui participe (MACIF MAIF MATMUT) et valable 1 an.
Nous avions gardé une voiture dont on a basculé l'assurance à la MAIF afin de pouvoir activer IMA. Après un an prendre une assurance privée (CHAPKA).

Assurance véhicule :
impossible depuis la France. Pour l'amsud les transitaires du shipping proposent une assurance MERCOSUR (Uruguay Argentine Chili Bolivie, environ 50 euros pour 6 mois).
Au Pérou et en Colombie on achète 1 mois ou plus d'assurance à la frontière (en général 20, 30 euros).
En Equateur pas d'assurance.
En Amérique centrale on n'est pas assuré 1 pays sur 2, on achète toujours à la frontière, et quand il n'y a rien, on ne prend pas.
Parfois même au poste frontière ils ne savent pas si l'assurance est obligatoire.
Pour US et Canada, très très très compliqué mais on a réussi à un tarif raisonnable et en mentant un peu (adresse obligatoire aux US, aménagements du véhicule il a fallu fournir des photos) .180 dollars pour 6 mois. Plus simple si carte grise véhicule en camping-car (VASP). Tout se fait sur internet bien en amont de rentrer aux US. Entrer dans les groupes yahoo de discussion sur internet: Le lien Amsud et Le lien AmNord, on y trouve toutes les infos actualisées.



Frontières terrestres :

On arrive à la frontière du pays de sortie, on se gare, on se présente au bureau "migracion" avec les passeports (toutes les personnes doivent être présentes), puis au bureau pour les véhicules afin d'annuler l'importation temporaire (c'est important car si le véhicule retourne plus tard dans ce pays, il peut se faire confisquer, le véhicule étant considéré comme jamais sorti alors qu'il n'avait droit qu'à 3 mois sans payer les taxes locales).
Parfois il faut reprendre le véhicule et se rendre quelques mètres ou kms plus loin, à la frontière du pays d'entrée, et rebelote, migracion, importation temporaire. Parfois il n'y a qu'un seul poste frontière où sortie et entrée se font dans les mêmes locaux.


Téléphonie / internet :

Forfait Free à 15,99 obligatoire aux US et Canada car tout est compris dans l'abonnement (voix et sms vers France, 25Go de data internet) à condition d'avoir activer les options monde depuis l'interface internet de gestion du compte. 
Dans les autres pays, nous achetions une ship (carte sim simplifiée) pour quelques euros dans chaque pays. Sinon en cas d'urgence la carte sim française fonctionne partout avec couverture moyenne mais correcte vu l'immensité des espaces.

Sinon whatsapp, hangouts ou skype fonctionnent bien dès qu'on a du wifi.
On n'utilisait quasiment que Whatsapp.

En Amsud wifi gratuit dans quasi toutes les stations service, restos, campings, et certaines places de village. stations YPF en Argentine, Copec au Chili
Aux US et Canada, les restos, fast-food, mais le meilleur plan ce sont les bibliothèques municipales (public library).




3 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour se récap
    Sophie

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  2. Pour le diesel en Argentine, il y a 2 qualités. On a tenté la moins cher (dans les grosses stations uniquement). Au bout de 2 mois, le CC s'arrêtait tout seul: le filtre était totalement encrassé (dans un no man's land entre 2 frontières, c'est plus rigolo). Autant vous dire qu'après, on achetait toujours le plus cher.
    Pour l'avoir testé, le système de santé Uruguayen est semblable au notre: des petits hopitaux dans chaque ville, 2h d'attente aux urgences et un médecin compétent au bout. Comme chez nous, l'administration ne sait pas traiter les cas hors norme, n'a pas su comment nous facturer la consultation, et nous en a donc fait cadeau!

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  3. Très intéressant tout ça... Je vais pouvoir compléter mes "fiches pays" sur notre site merci !

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