28 janvier
Nous quittons difficilement le Paseo de los Monos en fin de journée. Nous comptons rejoindre la communauté de femmes de Sinchi Warmi à Misahualli pour découvrir les secrets de fabrication du chocolat.
Impossible de couvrir les 100 kms avant la nuit alors nous nous arrêtons sur la route à côté d'un terrain de foot en dur où un match féminin est en cours.
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La descente vers l'amazonie |
Une centaine de personnes se retourne à notre arrivée en se demandant ce qu'on peut bien faire là. Les regards sont toujours bienveillants et nous décidons de dîner là avant de reprendre la route car il y a toujours du monde à arriver.
Nos filles commencent à sympathiser avec les enfants et une maman vient discuter avec Sandra qui lui explique notre projet à Misahualli, ce qui nous vaut une invitation immédiate !
Sa voiture est garée devant notre camion, son mari au volant y dort, une grand-mère est à l'arrière et un homme typé africain fume des clopes à côté. Notre étonnement et avouons-le une petite méfiance font rapidement place à l'enthousiasme quand ceux-ci nous expliquent qu'ils possèdent une "finca" (une petite ferme) à quelques kilomètres et que demain il vont récolter leur cacao !
Nous les suivons donc mais à 5 kilomètres de la finca le camion est trop haut et large pour passer un pont. Fernando est loin d'abandonner malgré sa fatigue, cherche une solution, téléphone à droite et à gauche pour faire élargir et rehausser le pont, pour finalement nous inviter à passer la nuit au commissariat du coin, en sécurité, car il viendra nous chercher demain matin !
Leur gentillesse nous laisse pantois, comme quand une fois installés sur le parking du commissariat, nous le voyons revenir pour expliquer son projet au policier de garde et lui demander de bien surveiller le camion.
29 janvier
Comme promis Fernando vient nous chercher avec sa voiture à 9h.
Il nous emmène tout d'abord chez un éleveur de tilapias parce qu'il qu'il compte cuisiner des poissons au BBQ ce midi.
Nous voulons les payer mais il refuse catégoriquement.
Puis il nous emmène dans sa finca où nous retrouvons sa femme Elisa, sa fille Sahara, sa maman Maria-Isabel et son ami Luis. Il possède 6 hectares de terrain dont 2 alloués au cacao.
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La finca |
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Et sa vue sur les montagnes |
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Des tarentules déambulent |
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Les cabosses de cacao |
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Toutes ne sont pas prêtes à être coupées |
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Fernando nous montre comment jouer de la machette |
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Pour découvrir les fèves de cacao dans leur chair succulente |
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La grand-mère de 86 ans |
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Un voisin montre à Elisa et Luis comment envelopper les poissons dans des feuilles de palmier |
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Pour leur cuisson à la braise |
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Je leur montre des photos de chez nous |
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Sahara a 3 ans |
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Nous visitons la propriété où tout pousse tout seul, mandarines, cannelle, bananes etc... |
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Les fèves resteront 5 jours dans le séchoir |
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Puis elles sont grillées |
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écorcées |
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puis moulues 3 fois |
Nous passons la journée puis la soirée tous ensemble, Sandra fait des pan-cakes et nous buvons de la bière. Fernando nous raccompagnera à minuit chez nous, au commissariat, non sans nous avoir offert un dernier cadeau...un beau sachet de cacao tout frais.
Que dire de cette journée impromptue sinon que nous sommes encore tout retournés par tant de gentillesse... Fernando et sa famille resteront gravés dans nos cœurs c'est certain!
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