Passage de la frontière sans encombres mais nous sommes accueillis en Argentine par une mauvaise piste qui n'a rien à envier à la Carretera.
Escale à Trevelin pour les courses et les douches, avec le beau temps revenu de ce côté de la Cordillère.
Bivouac à la station Petrobras d'Esquel pour se connecter un peu au monde.
115 kms aujourd'hui.
15 novembre
Tout shuss vers Bariloche. Stop à El Bolson, petite ville habitée par des hippies. C'est jour du marché.
Hippie sans cheveux longs, mais Lalie a enfin son maté (voir l'article sur globsisters) |
Bref il va falloir songer à acheter une bouteille locale avec son détendeur ou trouver un bricoleur outillé capable de nous transformer un de nos détendeurs. Affaire à suivre.
Nous arrivons à San Carlos de Bariloche, la ville nichée dans un écrin de verdure selon le Lonely Planet... Bidonvilles à l'entrée, une circulation importante dedans, et une verdure que nous n'avons pas encore vue. A nouveau quelques magasins pour notre gaz, en vain...
Comme nous ne sentons pas trop bien le fait de passer la nuit ici, nous filons vers la Parc National Nahuel Huapi. Nous passons l'entrée du parc sans payer puisqu'il n'y a personne et trouvons difficilement un endroit au bord de la route pour s'arrêter. Il fait nuit mais il doit y avoir un lac en contrebas...
350 kms avalés ce jour.
16 novembre
Le matin nous confirme la présence d'un lac, c'est la bonne voie! |
Nous sommes toujours sur la fameuse Ruta 40, à allure réduite et profitant des divers points de vue tellement les paysages sont magnifiques.
Les Courtiseurs nous rejoignent, nous étions pourtant bien cachés de la route !!!
Rappelons que nous ne nous donnons jamais RDV, nos rencontres se font donc toujours de manière fortuite. INCROYABLE non ?
En tout cas nous en profitons encore pour dîner ensemble dans leur grande maison.
17 novembre
Nous finissons la traversée du parc Nahuel Huapi.
Un plaisantin est passé par là... |
La pause déjeuner |
Nous traversons San Martin de Los Andes puis rejoignons Junin de Los Andes après que l'état de la piste nous ait fait renoncer à un bivouac prometteur au Lago Lacar.
Nuit au bord d'un rio et de la Ruta 40.
18 novembre
A St Junin, nous apprenons du préposé au gaz (qui ne pourra pas faire plus que ses collègues sudistes) que la route reliant l'Argentine au Chili via la frontière Tromen o Maluil Malal est splendide et quasi goudronnée sur toute sa longueur.
Les Courtiseurs passant par là, nous leur donnons l'info et décision est prise de relier le Chili par cette route.
Effectivement le goudron est parfait, ainsi que la vue sur le volcan Lanin, majestueux du haut de ses 3776 mètres. Le trafic est quasi nul.
Les 10 derniers kilomètres avant la frontière sont en ripio (de la piste) mais proposent un arrêt sympa pour le BBQ du soir partagé avec les Courtiseurs qui font maintenant partie de notre vie...
Nous entrons dans la Parque Nacional Lanin.
Avec mon pote Philippe |
Les enfants s'amusent à faire leur propre vidéo pendant l'apéro des grands et en 1h30 tout compris, ils offrent ça :
Sur ordre d'un "guadaparque", nous devons lever le camp à la tombée de la nuit car le camping est interdit dans le Parque Nacional Lanin.
Petit bivouac sur un parking juste avant la frontière.
19 novembre
Le parking avant la frontière |
Pensant l'endroit désert, nous nous réveillons à 7h30 et découvrons trop tard l'étendue de la file d'attente.
La passage de la frontière prendra donc 2 heures et demi mais l'ambiance est cool et il fait bon.
Au Chili nous retrouvons l'asphalte et descendons vers Pucon pour de nouvelles aventures.
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