lundi 6 février 2017

L'Equateur, l'enchantement 2

30 janvier

2ème départ pour Misahualli, même si la fabrication du chocolat a moins de secrets pour nous grâce à Fernando.
40 kms plus tard nous débarquons à Sinchi Warmi (sinchiwarmi.org). Dans ce lieu idyllique, 11 femmes kichwa ont décidé de prendre leur destin en main en créant des lodges et en proposant diverses activités en lien avec leur patrimoine et leur culture. Le camping est situé dans un cadre hyper paisible et enchanteur...que nous perturbons illico en nous embourbant comme il faut.
Nous commençons à creuser le terrain à la pelle afin d'installer les plaques de désenlisement mais le Master ne bouge pas et les roues continuent de creuser... Une quinzaine d'habitants arrive alors spontanément pour nous aider. C'est sympa mais le Master ne décolle pas d'un iota. C'est finalement un gros pick-up qui nous tirera de là.
Quelle honte après avoir parcouru le Sud Lipez sans problème ! Mais la boue...on n'aime pas.




Nous réussissons finalement à nous installer.


C'est joli

Mais quelques heures plus tard nous avons une vision horrible... Ils sont là ! Ils nous cachent la vue...
Les Courtiseurs...!!! Encore eux!


Bon nous sommes contents quand même, ils nous racontent leur expérience au Paseo de los Monos au cours d'un bon apéro. Nous échangeons nos ressentis sur l'Equateur. Eux comme nous sommes charmés par l’accueil formidable des équatoriens.

Il fait très chaud et très humide :  37°C sans un "pet" de vent. Le lendemain nous sommes attaqués par différentes espèces de moustiques malgré les répulsifs. Je fais le forcing pour retourner en altitude car les filles resteraient bien volontiers!
Pas vraiment envie d'un bon Chikungunya ou autre Dengue...

Reprise de la route en début d'après-midi, stop baignade aux cascades de Latas, puis dodo dans une station-service la nuit tombée du côté de Baeza, à 1900 m d'altitude, 15°C ce soir, ouf !!!

Une des cascades de Latas, avec sa piscine

1er février

Décollage à 9h, déjeuner au bord de la route pour 2 dollars d'une assiette copieuse et goûtue.




C'est donc le ventre bien plein que nous franchissons l'équateur (la ligne) pour nous rendre au camping "Mitad del Mundo", chez Valentin.
A peine installés que Fernando (un autre, pas celui de la finca...), fils du propriétaire, nous dégote un adaptateur électrique pour brancher les ordis, en 110V à partir de maintenant.



2 février

Nous sommes seuls au camping avec Valentin le propriétaire, ses fils, sa belle-fille et ses 3 petits-enfants. Nous passons le gros de la journée à la mise à jour des blogs. En fin d'après midi, la famille nous invite à cuisiner des empanadas chez elle et à dîner ensemble.
Echange de savoir-faire culinaire :  Sandra fait du pain à la poêle.
C'est sympa, toute la famille habite le coin et des gens passent pour dire bonjour, ils grignotent un bout et repartent.

Leydie, étudiante pour devenir prof d'anglais
Fernando son mari, prof d'anglais au lycée de Cayambe
Lalie, étudiante en empanadas

Sebastian, cousin de Fernando

3 février

Le lendemain matin,  Julien donne un coup de main pour peindre le toit en béton de la maison.


Ensuite, nous allons tous ensemble chercher les enfants de Fernando à l'école de Cayambe.
La journée d'école se termine à 13h en Equateur, mais commence à 7h.




Puis c'est la récré
Fernando a offert des bombes de mousse à tous les enfants...Bataille en règle dans le jardin !

Nous sommes à nouveau invités à la table familiale et Fernando nous régale d'un bon riz aux légumes et poulet.

En fin de journée Fernando et Sebastian nous emmènent visiter "la ligne" (de l'équateur) qui se trouve à 10 minutes à pied de chez eux.

La famille commence la préparation des ancrages d'une tyrolienne qui passera au-dessus du domaine!

Sur cette ligne, aux équinoxes, c'est à dire chaque 21 mars et 21 septembre, le soleil se lève plein Est, passe au zénith puis se couche plein Ouest.
Une horloge solaire tenant compte de la période de l'année, solstice du 21 juin à gauche, équinoxes au centre et solstice du 21 décembre à droite.

Nous y sommes sur cette fameuse ligne
Sebastian, 20 ans, explique un peu de mécanique céleste à Céleste.

Le soir c'est à notre tour d'inviter nos hôtes dans leur propre maison, Sandra fait des crêpes, donne sa recette et enseigne le tour de main. Les élèves sont attentifs comme nous la veille !

Le sage "Don Valentin" et une partie de la famille.

4 février

A nouveau conviés, nous partageons un petit-déjeuner chargé d'émotions car l'heure du départ approche. Valentin nous propose, des trémolos dans la voix, d'acheter un bout de son terrain. Ils auraient bien besoin d'investissement étranger pour développer le potentiel touristique de la région.
Nous repartons avec de nombreuses plantes pour nos infusions, des biscochos et un pot de "caramel" local.
Il nous est difficile de quitter ce lieu plein de bonnes vibrations ainsi que cette famille tellement accueillante et généreuse...





Peu avant midi nous reprenons la route pour visiter le célèbre marché d'Otavalo, à 40 kms.





Dédicace à Estelle...






Nous avancerons d'une cinquantaine de kilomètres vers la frontière et relâcherons dans une station-service au bord de la "Panam". Petit problème : la station ferme la nuit et le gardien nous demande dans un premier temps de partir. A peine le temps de redémarrer qu'il nous rattrape pour nous dire que c'est OK il a appelé sa hiérarchie au téléphone !
Bon on s'installe en Equateur...?

5 février

Nous démarrons tôt car il paraît que le passage de la frontière avec la Colombie peut être long et fastidieux.



Petit arrêt sous la pluie pour admirer l'étonnant cimetière de Tulcan.




Arrivés à la frontière à 9h, nous la quittons à 11h30.

Dans l'ordre :
1- faire la queue pour tamponner les passeports sortie Equateur
2- en attendant, le propriétaire du véhicule fait enregistrer la sortie du camion à un autre guichet.
3- coté colombien, acheter une assurance obligatoire pour le camion, appelée SOAT. Il y a 3 bureaux au bord de la route et tous proposent à peu près le même prix :  25 US dollars pour un mois. Ils proposent également des "chips" pour recevoir internet sur le téléphone.
4- faire tamponner les passeports pour l'entrée en Colombie
5- demander le certificat d'importation temporaire du camion à la DIAN avec tous les papiers dont l'assurance du camion fraîchement obtenue. On nous disait qu'il fallait faire moult photocopies mais chance ou pas l'agent les a faites pour nous.

Nous voilà en Colombie que tellement de voyageurs encensent encore plus que l'Equateur !

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