Costa-Rica (4 au 9 mars 2017)
Nous arrivons dans ce beau pays le 4
mars sous une chaleur accablante. Le passage à la douane est
long...Malgré la gentillesse de la jeune douanière, et certainement
à cause du manque de sommeil, nous sommes peu patients.
En soirée, nous dégotons un petit
coin de paradis côté Pacifique grâce à Ioverlander (playa Estrillos) : palmiers,
cocotiers et sable fin nous permettent de nous reposer dans un cadre
idyllique. L'eau dépasse les 30°C!
Nous sommes tellement bien ici que nous décidons d'y passer 3 journées.
Les filles profitent de la baignade mais les courants forts nous ont surpris et nous ont déportés plus d'une fois... Méfiance donc.
Le dimanche, des familles viennent s'y retrouver et certaines y célèbrent des anniversaires. Nous nous voyons ainsi offrir bières et alcool local (dont on a oublié le nom mais qui n'était pas inoubliable de toute façon).Nouvelle salle de classe |
Les Costa-Ricains nous prennent souvent
pour des Etats-Uniens (qui n'ont pas forcément bonne-presse ici tant
ils colonisent). Lorsque nous parlons de notre pays, ils nous épatent
par leurs connaissances. Du professeur au vendeur de glace, ceux que nous avons rencontrés savaient situer la France. Certains nomment notre président et connaissent parfois mieux l'actualité de
notre pays que nous-mêmes...
Reprise de la route le 7 mars en
direction du Volcan Arenal. La température est fraîche, la route
agréable et vallonnée. Les nombreuses publicités en allemand et les
reconstitutions de chalets suisses nous gâchent cependant les
paysages.
Le bivouac en bordure du lac est
sympathique et la fraîcheur bienvenue... Nous levons en urgence le
camp vers minuit : la pluie nous a réveillé et nous craignons de
rester embourbés. Fin de nuit sur le parking d'un hôtel célébrant
une bataille allemande (sic).
Les filles ouvrent une noix de coco fraîchement tombée |
Vue du bivouac |
Lalie a géré de A à Z son premier barbecue. Le maître veille. |
Le 8 mars, petit arrêt photo au dessus
du pont Tarcoles sous lequel des dizaines de crocodiles ont élu
domicile.
Nous filons ensuite vers la Finca Canas Castilla (tenue par
des allemands...), pour une dernière soirée avant de passer la
frontière. De nombreux singes évoluent dans les airs au dessus de
nos têtes mais le paresseux censé habiter les lieux reste
invisible. Le wifi est comme d'habitude extrêmement lent. Nous
réussissons malgré tout à communiquer avec la famille des Bulktrotters qui
viennent nous rejoindre et avec qui nous passons une très bonne soirée.
Le blog de Firmin, Sandrine, Elisa et Sarah : les Bulktrotters.
Nous recevons également un message de Gwen des Courtiseurs d'Horizon daté du 4 mars : "Sommes bloqués à la frontière du Costa-Rica, un douanier ivre ou drogué nous refuse l'entrée car Fiat n'est pas inscrit sur la carte grise. Philippe a failli en venir aux mains, je me suis interposée". Ce message laconique nous inquiète (enfin surtout Sandra) car nous n'arrivons pas à les contacter et ne savons pas les suites de cet incident...
Nous recevons également un message de Gwen des Courtiseurs d'Horizon daté du 4 mars : "Sommes bloqués à la frontière du Costa-Rica, un douanier ivre ou drogué nous refuse l'entrée car Fiat n'est pas inscrit sur la carte grise. Philippe a failli en venir aux mains, je me suis interposée". Ce message laconique nous inquiète (enfin surtout Sandra) car nous n'arrivons pas à les contacter et ne savons pas les suites de cet incident...
Nicaragua (9 au 12 mars)
Accompagnés des
Bulktrotters nous levons le camp à 7h en direction de la frontière dans
l'espoir de régler les formalités d'entrée au Nicaragua
rapidement....Ah ah ah !
2h30 de formalités
ubuesques nous ferons courir d'un guichet à l'autre sans rien
comprendre aux démarches que l'on nous demande. Nous réglons
consciencieusement les 48 USdollars réclamés puis visitons dans le désordre : la police, le scanner, la douane, le
ticket touristique, l'assurance...Et ça tamponne ...et ça
tamponne...
Arrivée de nuit
sur le parking du sanctuaire "la flor turtle". Nous passerons une
partie de la soirée à relâcher des bébés tortues Paslama. (voir l'article de Lalie sur globsisters.com).
Le lendemain, nous retrouvons quelques retardataires et les accompagnons jusqu'à l'eau...mais les oiseaux veillent... |
La playa flores |
10 mars : nous
admirons la lave du volcan Masaya et bivouaquons sur le parking en
compagnie de nos amis.
Les 4 filles toujours aussi studieuses... |
Cratère du volcan Massaya |
Le 11 mars nous visitons la jolie ville de Léon puis nous nous rapprochons de la frontière Nicaragua-Honduras.
Le patelin dans lequel nous tournons ne nous inspire pas confiance et nous atterrissons finalement dans un "Auto Hotel". Nous ne connaissions pas le concept mais le déduisons d'après la configuration des lieux : chaque chambre d’hôtel est accolée à un garage fermé. Les couples libertins peuvent s'y donner rendez-vous en toute discrétion, leurs véhicules bien dissimulés. Ce soir nous sommes les seuls clients de l’hôtel.
des clients de l'Auto Hotel... |
Honduras (12 mars, 3h)
Les formalités
d'entrée et de sortie du Honduras sont rapides et aisées. Le
sympathique douanier qui nous accueille parait déçu lorsque nous lui
expliquons que nous allons traverser son pays sans nous y arrêter.
Le Honduras est un
pays qui a très mauvaise réputation en terme de sécurité parmi
les voyageurs. Il serait le pays accusant le plus fort taux
d'homicide au monde d'après Wikipédia.
Certains voyageurs
s'y sont cependant arrêtés quelques jours et ont trouvé les habitants
charmants et accueillants. D'autres s'y seraient fait agresser.
Nous ne sommes pas
des aventuriers et décidons de jouer la carte de la sécurité.
Nous traversons donc en
convoi : le Master devant, le camping-car des Bulktrotters derrière
en roulant parfois à gauche, parfois à droite de façon à éviter
les énormes nids de poules. Le paysage est aride, les maisons le
long de la route sont dépouillées et très petites. Les habitants
que nous croisons en ce dimanche matin nous font parfois des signes
de bienvenue.
Salvador (12 au 15 mars 2017)
Arrivée à 11h30
aux bureaux d'importation du Salvador, le préposé nous réclame 3
photocopies de la carte grise, du permis international et du
passeport. Forcément, il nous manque un exemplaire de chaque. Idem
pour Firmin et Sandrine. Le temps de faire l'aller/retour à la ville
la plus proche, les bureaux sont fermés...
A 14h, un
douanier prend nos documents et s'enferme dans un bureau., il n'en
ressortira qu'au bout d'une heure pour l'inspection du véhicule. Ce
contrôle consiste en fait à jeter un coup d’œil sur notre plaque
d'immatriculation.
À 15h05, notre
fameux douanier s'enferme à nouveau dans son bureau climatisé, nous
laissant patienter sous un soleil de plomb. Il fait 40°C, il n'y a
pas d'ombre et nous ne savons pas combien de temps nous allons
attendre. Notre délivrance n'aura lieu qu'à 16h30 lorsque le
préposé nous tendra une liasse de papiers tamponnés dans tous les
sens ainsi que les photocopies réclamées 5h auparavant et qui n'ont
visiblement servi à rien...
Pendant que les filles travaillent à l'ombre |
Bivouac moyen mais en sécurité à la Playa el Cuco dans l'enceinte d'un parking fermé de restaurant.
Une sympathique famille québécoise est dans la place : il s'agit des Visiterra. Ils viennent du nord et nous donnent des nouvelles de nos amis Hélène et Pierre des "Un ptit pneu plus loin" avec qui ils ont lié amitié. Hélène et Pierre étaient venus à la maison avant notre départ et nous avons hâte de les retrouver au Guatemala.
Le 13 mars, le
Master nous dépose à 1200 m d'altitude au bord de la laguna Alegria
(le lac joyeux). D'un bleu-vert incroyable, ce lac se situe au cœur
d'un cratère éteint. Nous bivouaquerons 2 nuits dans ce lieu
insolite. Notre baignade a fait bien rire les promeneurs qui de mémoire de Salvadorien n'avaient jamais vu quiconque s'y baigner.
Les filles quant à elles décident de dormir à 4 dans une toile de tente non loin des camions. Dans la nuit, un énorme orage s'abat sur nous...éclairs et grondements auront raison de Céleste qui nous rejoindra dans le Master. Lalie, Sarah et Elisa ont tenu bon : elles se sont rassurées en se racontant des blagues et ne sont sorties de la toile de tente qu'au petit matin, soulagées mais aussi fières d'avoir tenu le coup ! Heureuses de brûler les cahiers terminés |
Le 15 mars nous partons à l'aube pour entrer au Guatemala dans la journée et retrouver Pierre et Hélène à Antigua. Les Bulktrotters n'entreront que le lendemain.
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