27 décembre
Visite touristique
et logistique avec le dépôt d'un de nos PC chez un petit réparateur
de Cuzco (le disque dur est mort) et prise de RDV pour le lendemain
chez Renault pour un diagnostic électronique à la valise
(souvenez-vous le tableau de bord s'était illuminé bien avant
Noël).
Dans ce garage
Renault il n'y a que des Master 3 phase 1 exactement comme le nôtre !
Au Pérou, depuis
le passage difficile de la frontière à Desaguadero, nous croisons
pléthore de Master 3 minibus et les gens au bord de la route nous
font signe en nous prenant pour l'un d'eux.
Nous visitons au
passage Cuzco, ses fondations en grosses pierres incas bien
assemblées, son artisanat, ses marchés.
Les fameuses fondations incas |
LA pierre à 12 faces, et sur 2 mètres de profondeur |
Ajustements parfaits, sans mortier |
Des japonais bien dans le tempo |
Du cuy à midi (se prononce "couille"). Au fait c'est du cochon d'Inde! |
Nous attendons nos jus pressés |
Pour le nouvel an, c'est sous-vêtements jaunes obligatoires... |
On nous explique que c'est pour porter chance pour la nouvelle année |
Quand on se retrouve là avec le camion, et que c'est à double sens...et bien on s'amuse! |
28 décembre
Nous quittons
Quintalala (le camping) à 8h direction le garage Renault.
Nous sommes
vraiment bien accueillis, WiFi du garage pour Sandra et les filles
qui font l'école dans un petit bureau pendant que je participe au
check électronique. Le verdict tombe rapidement, c'est un défaut
d'alimentation du turbo dû au manque d'air en altitude.
Le défaut est
effacé et nous nettoyons le capteur débitmètre et le filtre à air
que pourtant je dépoussière régulièrement...tous les jours dans
le Sud Lipez !
Le mécano nous
explique que les Master ici ont un programme de calculateur
spécifique à l'altitude mais que la reprogrammation coûte 1100€.
Nous remettons donc ça aux calendes grecques et en attendant
j'appuierai encore moins sur le champignon en espérant que tout ne se
rallume pas au coin de la rue. Ah oui ! La facture : 34€
avec le nettoyage extérieur complet du camion en prime...
Vive le Pérou !
Contents d'avoir un Master! |
Quel bonheur de se sentir grands dans ce pays...le mécano mesure 1m12! |
Oh les vilains défauts! |
Les 2 filaments nettoyés du débitmètre d'air |
Les filles à l'école |
Nous avons quand
même une désillusion quant au système des visites des nombreux sites
de ruines incas. 3 formules de « boleto turistico » sont
proposées, de 20€ pour plusieurs sites valable 2 jours, à 37€
la totale, valable 10 jours.
Nous décidons de
ne pas adhérer et de tenter notre chance ailleurs.
Après le petit
ceviche du midi dont nous sommes fans, nous prenons la route pour
Pisac. Arrêt de rigueur pour que les filles visitent le marché
(hyper touristique) et assistent à une distribution de petits
cadeaux par la municipalité (les petits péruviens n'ont pas de
cadeaux de leurs parents à Noël contrairement aux boliviens).
Pisac |
Bivouac tranquille
à Lamay quelques 10 kms plus loin, au bord du rio Vilnacota.
60 kms parcourus
aujourd'hui.
29 décembre
Au réveil nous
sommes entourés de guides péruviens qui reviennent de randonnée le
long du chemin de l'Inca. Ils nettoient et rangent tout le matériel
loué à leurs clients. Nous sommes à l'un des départs des grandes
rando du coin, Salkantay, Chemin de l'inca et compagnie...
Réveil à Lamay |
Nous filons aux
salines de Maras, hors giron du « boleto turistico ». 10
soles l'entrée (2,80€).
Les salines vues d'en haut |
Les salines vues d'en-bas |
La source chaude et très salée qui alimente le site |
et sa distribution aux milliers de cuvettes |
Et toujours des parkings à Master! |
Puis nous tentons
une entrée au site de Moray où se trouvent les célèbres terrasses
concentriques incas qui leur auraient servi de centre
d'expérimentation pour leurs cultures.
« Acces
denied » sans le boleto, même en tentant le soudoiement !
Demi-tour pour un
bivouac sympa au sud de la Laguna Huanypo où, de jour, des hordes de
touristes en quad sillonnent les pistes alentour.
80 kms parcourus
aujourd'hui.
Le village de Maras |
Laguna Huanypo |
30 décembre
Dans la matinée
les filles visitent une fabrique artisanale de textile à Chinchero.
(Voir article détaillé sur glob'sisters)
(Voir article détaillé sur glob'sisters)
Le village de Chinchero |
Les teintures naturelles |
Quelques alpagas donnent leur laine... |
... sans doute en échange de quelques "couilles" au déjeuner ! |
C'est donc équipés
de bonnets péruviens que nous retournons à Cuzco pour récupérer
notre PC doté quant à lui d'un disque dur tout neuf pour 80€ mais surtout
pour passer le nouvel an en compagnie d'autres voyageurs, tous
installés au camping Quintalala.
Nous y retrouvons
bien sûr les Courtiseurs et faisons connaissance avec la légende
vivante des « sixenpiste ». Cette famille-là ne fait pas
semblant et je vous invite à la distraction en visionnant leurs
vidéos...(sixenpiste.com)
Sont également
présents deux autres familles françaises, des allemands, des danois
et des argentins.
31 décembre
C'est la fête au
village. Nos amis de France, dans notre village, font la fête dans
notre maison !
Notre famille, nos
amis... ils pensent à nous et nous pensons à eux, ils nous manquent
beaucoup !
Nous improvisons
un grand apéro entre tous les voyageurs présents avant de nous
approcher de la place centrale de Cuzco où est tiré un feu
d'artifice. C'est dangereux car des fusées fusent dans la foule et
il y a quelques mal en point !
Balade dans un petit marché de Cuzco |
Nous y déjeunons |
en ayant préalablement choisi notre cuisinière |
Nous ramenons de quoi festoyer un minimum |
1er janvier
C'est le repos
après la fête au village. Nous échangeons histoires et bons plans
avec tous ces voyageurs. Les sixenpiste partent pour la randonnée du
Choquequirao que leur ont vendu les Courtiseurs, avec selon eux la
présence d'OVNI sympathiques (les Courtiseurs commencent à mal
tourner !). Au fait...bonne année à tous !
Les voyageurs du Quintalala |
Les Courtiseurs offrent une nouvelle coupe (à la scie) à leur camping-car. |
La brochette des schtroumpfs voyageurs |
Avec les sixenpiste et les courtiseurs |
2 janvier
Nous arrivons
finalement à nous « arracher » de Quintalala, et cette
fois c'est du sérieux, nous allons au Machu Picchu !
Compte tenu du
prix prohibitif du train « le plus cher du monde » qui
pour 150€ emmène les touristes au pied du Machu Picchu, à Agua
Calientes alias « Machu Picchu (prononcez Picsou) pueblo »,
nous allons emprunter le chemin des pauvres, beaucoup plus long et
dangereux.
Heureusement, nous
sommes riches en temps !
Il faut d'abord
parcourir 180 kms de route (en 7h) jusqu'à Santa Maria. Il y aura
entre autre l'effrayante traversée du village d'Ollantaytambo où
Sandra a failli être écrasée par un péruvien en auto alors que
nous étions bloqués dans un capharnaüm mécanique au milieu du
bourg.
Nous passerons la
nuit devant le commissariat de Santa Maria.
Ollantaytambo où Sandra a failli se faire écraser |
La route vers Santa Maria |
Les torrents traversent la route |
3 janvier
Au réveil, 35 kms
de piste étroite à flanc de montagne nous attendent, style route de
la mort.
C'est un peu
dangereux mais nous survivons jusqu'à hydroelectrica (atteint en
2h30) où nous parquons le camion chez un chanceux du business
puisqu'il dispose d'un resto pour pauvres et d'un parking pour
pauvres à 4,20€ la nuit mais bondé !
La piste jusqu'à Santa Theresa |
La suite ? 2h30 de marche à slalomer entre les rails du train qui emmène les moins pauvres de hydroelectrica à Machu Picsou pueblo pour 30€ (les locaux payent 1€).
Là encore nous survivrons grâce aux trains qui s'annoncent en permanence du fait de l'affluence des pauvres piétons...Cerise sur la gâteau le trajet est plat !
Non les filles ! On y va à pieds... |
16h30 nous
arrivons à Machu Picsou pueblo, accueillis par un jeune péruvien
qui nous fait miroiter son hôtel nickel et pas cher. Nous le suivons
et constatons qu'effectivement c'est pas cher...Nous allons donc voir
ailleurs et pour pas mieux nous nous installons.
Achat des billets
(en espèces seulement off course) pour la visite du lendemain, 43€
par adulte et 22 pour les ados de moins de 17 ans.
Dîner dans le
bourg où les rabatteurs font leur job...et où on ressort avec une
impression mitigée...Mais le serveur qui parle français nous
renseigne sur le fait que les quelques 500 000€ journaliers que
génère le site disparaissent dans la nature alors qu'ils auraient
bien besoin d'un petit hôpital par exemple...
Nuit agitée dans
l’hôtel qui propose le « sons et lumières » pour les
pauvres.
Arrivée à Machu Picsou village, alias Aguas Calientes |
4 janvier
Réveil 8h car
nous avons préféré laisser 4500 personnes s'agiter avant nous.
Pour les pauvres,
1h30 de montée en escalier pour accéder au site (pour les moins
pauvres c'est le bus). Comme le sort s'acharne toujours sur les
pauvres, la pluie s'invite. Mais nous sommes en forme et avalons les
600m de dénivelé en 45 minutes.
(Voir l'avis de Lalie et Céleste sur le Machu Picchu)
(Voir l'avis de Lalie et Céleste sur le Machu Picchu)
Sur site, les
dieux incas font tomber la pluie sur les pauvres et pas sur les
riches...
Peu importe, nous
ferons le tour en 3 heures au milieu des nuages et des milliers de
touristes, sous nos ponchos, avant de repartir dare-dare au camion
via les 3 heures de marche réglementaire sous la pluie.
Bref, vous aurez
compris que notre visite du Machu Picsou nous aura laissé un petit
goût amer.
Mais nous étions
prévenus et avons quand même décidé d'y aller. A chacun de voir !
Nous partons pour 10 "petits" kilomètres de piste dormir sur la place de Santa Theresa car demain nous entendons bien profiter des thermes locaux!
5 janvier
Les thermes de Santa Theresa, 10 soles l'entrée pour un vrai bonheur simple.
4 bassins d'eau douce dont la température varie de 38 à 34°C pour ceux qui la trouveraient trop tiède..., avec vue sur les montagnes survolées par les condors.
Après 5 bonnes heures à patauger, il est temps de rentrer à Santa Maria par les 2h de route de la mort.
Une famille avec enfants et cochons dans la remorque, la grosse dame râle de devoir s'écarter! |
Nuit difficile à Santa Maria à cause de la chaleur moite.
6 janvier
Retour à Cuzco en 7h, 180 kms, pour échouer dans une station service juste avant la nuit.
Demain nous entamerons la route transversale qui rejoint l'océan.
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