Nous avons RDV avec les baleines et leurs baleineaux !!!
Mais avant, il y a peut-être des choses à voir.
19 septembre
Nous repartons d'Iguazu où nous avons passé la nuit dans une station service YPF.
Cap au Sud.
Sandra a repéré dans le guide "Lonely Planet" une réserve naturelle.
Elle se trouve à "Lago Ibera" près de Colonia Carlos Pellegrini.
Cet endroit n'est accessible que par au minimum 120 kms de pistes et c'est encore grâce à l'appli "ioverlander" où les explications des voyageurs "les Ombres" nous font choisir le point de départ de Santo Tomé.
Ce sera l'occasion de tester les camion en "off road".
Nous changeons de route pour retourner à Santo Tomé et nous passons par Dos de Mayo et Obera.
Routes magnifiques vers 600 mètres d'altitude, bien mieux que la classique Ruta 12.
20 septembre
Tous pleins faits, pression des pneus abaissée, nous nous engageons sur la piste de la RP 40 à 10h du matin.
Grand soleil prévu pour les jours à venir, tant mieux car la pluie serait rédhibitoire pour ce genre d'exercice.
Les 20 premiers kilomètres, ça va, on roule en troisième voire quatrième.
Ensuite ça se corse, petite deuxième et parfois première pour les 100 derniers kilomètres.
Notez qu'il y a 2 lignes droites de 60 kms chacune !
Grosses ornières, sable mou, tôle ondulée et autres joyeuseries sont au programme mais pas de sortie des plaques de désenlisement.
Le spectacle est grandiose, on est au milieu de la pampa, il fait beau et chaud, on croise quelques camions, 4X4, gauchos à cheval, des autruches et une multitude d'oiseaux (cigognes, rapaces).
La poussière soulevée est importante et je n'ai pas pensé à obstruer les aérations de l'arrière...
Beau nettoyage de l'intérieur en perspective.
Nous arrivons à 16h au camping muicipal de Colonia Carlos Pellegrini avec un bon 20 km/h de moyenne aujourd'hui !
Cette arrivée au camping restera gravée dans nos mémoires car le lieu ressemble un peu à notre Paradis. Carbet au toit de chaume, BBQ, électricité (220V avec adaptateur) et eau potable à chaque emplacement.
Nous allons y faire relâche toute la journée du lendemain et nous payer une sortie en barque (lancha) au crépuscule, avec un guide local.
Découvrez en images les bestioles du coin :
La journée sera aussi consacrée aux lessives et au menu bricolage dans le camion.
Pour ceux qui préparent leur voyage, quelques tarifs :
- camping : 1 personne gratuite si sortie en lancha
- camping 1ère nuit : 100 pesos/pers + 100 pesos pour le camion
- camping 2ème nuit : 80 pesos/pers + 100 pesos pour le camion
- sortie en lancha : 200 pesos/pers
22 septembre
Nous prenons les 70 kms de piste en ligne droite direction Mercedes, elle est moins défoncée mais bien caillouteuse et nous n'allons guère plus vite que l'avant veille.
Encore plus d'animaux sur la route mais c'est difficile de les prendre en photos.
Hotel en honneur du gaucho Gil, le Robin des bois local.
23 septembre
Rien à déclarer si ce n'est 385 kms au compteur et un bivouac de rêve à la station YPF de Colonia del Sauce où le wifi est très bon. Nous avons pris nos habitudes avec cette enseigne car nous pouvons aussi ravitailler en eau et y manger.
24 septembre
Encore 385 kms mais un bivouac sympa à Bragado lake sur la Ruta 5 après Mercedes.
Dépoussiérage du filtre à air qui en avait bien besoin après les 250 kms de pistes.
Nous avons choisi, après avoir dépassé Buenos Aires, d'emprunter la Ruta 5 puis la 33 au lieu de la mythique Ruta 3 car ioverlander y indiquait plus de bivouacs sympas...
Les argentins que nous rencontrons sont tous sympas!
Bragado Lake
25 septembre
360 kms jusqu'au camping de Laguna Cochico. Bureau fermé donc gratuit mais pas mal de locaux sur les emplacements qui partiront tous le soir venu ! Douches chaudes le lendemain matin.
Laguna Cochico
Coupe de cheveux artisanale...Sandra reprendra vite la main!
26 septembre
325 kms et bivouac à Laguna Salada, seuls au bord du lac.
On récupère la Ruta 3 et premier contrôle phytosanitaire. Normalement on ne doit pas faire passer les fruits et légumes en Patagonie mais on ne le sait pas. Comme ils ne sont pas dans le frigo qui est le seul endroit vite contrôlé, ça passe. Pour demain, ivorlander (décidément on ne peut plus s'en passer) nous promet un second contrôle, donc au menu ce soir, c'est salade de fruits!
On récupère la Ruta 3 et premier contrôle phytosanitaire. Normalement on ne doit pas faire passer les fruits et légumes en Patagonie mais on ne le sait pas. Comme ils ne sont pas dans le frigo qui est le seul endroit vite contrôlé, ça passe. Pour demain, ivorlander (décidément on ne peut plus s'en passer) nous promet un second contrôle, donc au menu ce soir, c'est salade de fruits!
En route pour la Patagonie !
Laguna Salada
Réveil
27 septembre
270 kms. Jour 14. Nous prenons la route de la côte RP1 à partir de Viedma. Enfin c'est de la piste.
Petit arrêt pour embêter la plus grosse colonie au monde de perroquets qui nichent dans les falaises (35 000 nids). Au passage ça commence à cailler par ici!
Nous continuons la RP1 pour finalement bivouaquer sur la plage (ou sur la route car les deux sont confondues) à la sortie de Bahia Creek.
28 septembre
385 kms jusqu'à l'entrée de la péninsule de Valdez à Playa El Doradillo. Nous continuons la RP1 sous le soleil jusqu'à San Antonio Oeste où nous récupérons l'asphalte de la Ruta 3.
La suite, c'est LA péninsule Valdes, où l'on nous promet de voir pléthore de petites et grosses bêtes.
Nous avons beaucoup roulé depuis le départ (4000 kms) pour combler le retard pris au départ mais le camion est très agréable à rouler en 6ème à 90/100. Les filles travaillent même mieux en roulant qu'au bivouac et nous ne nous lassons pas du déroulé hypnotisant de la route.
Beaucoup d'argentins voyagent en camion aménagé, la "casa rodante", et en Renault Master à 90%.
Quand on ouvre les portes, ils sont très intéressés par l'aménagement mais sinon nous passons plus qu'inaperçus...
Maintenant il faut ralentir le rythme sous peine de côtoyer à coup sûr l'hypothermie à Ushuaïa.
Nous avons beaucoup roulé depuis le départ (4000 kms) pour combler le retard pris au départ mais le camion est très agréable à rouler en 6ème à 90/100. Les filles travaillent même mieux en roulant qu'au bivouac et nous ne nous lassons pas du déroulé hypnotisant de la route.
Beaucoup d'argentins voyagent en camion aménagé, la "casa rodante", et en Renault Master à 90%.
Quand on ouvre les portes, ils sont très intéressés par l'aménagement mais sinon nous passons plus qu'inaperçus...
Maintenant il faut ralentir le rythme sous peine de côtoyer à coup sûr l'hypothermie à Ushuaïa.
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